jeudi 28 mars 2013

Pourquoi "Le rucher aux Orchidées" ?

Pour mon dossier numéro de Siret il fallait identifier mon rucher - ? -
Mettre son nom me paraissait trop banal ...
Et puis Miel d'Hubert ça voudrait dire quoi exactement ? Je ne suis pas une abeille ! (même si il y a des jours ou je bosse tout comme...)

Après quelques élucubrations du style :
  • Le rucher de Malborough (bataille Napoléonienne perdue contre le duc de Malborough (anglais) derrière chez moi...)
  • Le rucher de Kessel (le château à coté de chez moi, mais qui n'existe plus car il a brulé !)
  • L'abeille de Kessel (pour la même raison, mais c'est pas une race d'abeille ;-))
  • Le rucher de la Toison d'Or (je suis tintinophile, mais j'ai eu peur de Moulinsart et des droits d'Hergé !)
  • ... j'en passe, et des meilleures
Bref, encore une fois c'est ma femme qui a trouvé le dernier mot (vous n'avez pas encore remarqué que c'était souvent comme ça chez vous aussi ?)

Explications :

  • Le rucher : ben, évidemment, dès que l'on met une ruche ou plusieurs ça devient un rucher, quoi !
  • Aux Orchidées : c'est là que ça se complique, moi c'est les abeilles et ma femme c'est l'élevage d'orchidées
Donc vous l'aurez bien compris il fallait que j'associe mon activité à la sienne !

Explications version 2:

L'étiquette que j'ai faite (pas forcément la version définitive, il faut que ça mûrisse) contient donc :


Du miel dans les rayons.

Jusque là rien d'original, bien que les possibilités d'images sont encore une fois multiples et variées.
 des Orchidées...

Pas celles là
Encore...

Pas celles là non plus







 Et si je mettais une abeille ???

Bof trop vrai !






 

 Et celle ci ???

Ah non ça c'est du miel pour gamin ...






Eureka !
(Tintin dans "le sceptre d'Ottokar" page 44, ou un autre plusieurs siècles avant)

Equation : 
Qu'est ce qui ressemble à une abeille et qui est une fleur ? (l'inverse n'est pas vrai !)

Abeille + Orchidée = Oprhys apifera







Ensuite il m'a fallu quelques heures d’apprentissage sur le le logiciel Gimp (équivalent de photoshop mais gratuit)...

... et voilà le résultat, j'avais mon abeille dans ma fleur (n'allez pas comprendre autre chose !) sur la même étiquette.




Là dessus je devrais ajouter mes coordonnées, la date limite d'utilisation optimale (au moins 2 ans pour le miel), le poids net, peut-être l'origine et je crois que c'est tout, le reste n'est que compléments non obligatoire




mercredi 27 mars 2013

L'apiculture amateur ou l'art de la récupération

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme "Antoine Laurent de Lavoisier

Parfois on se demande pourquoi on garde certaines choses ?

On se dit que cela pourrait bien servir un jour.

Seulement il faut encore savoir quoi et où l'on a stocké, un bout de plastique de telle taille, des bracelets de caoutchouc tellement grands que ça ne pourra pas servir pour l'école, un bout de fil de fer  de 475cm parce que l'on a eu besoin de 25cm, les restes des kits de montage des meubles (IK.. et autres), des planches, des vis, des clous et même des outils...

Et voilà qu'au détour d'une nouvelle activité, on a besoin de ... 
Bon sang mais c'est bien sur ! j'ai rangé un truc comme cela dans un coin de mon fouillis ou dans une boite sur telle étagère ! OK, il faut de la place pour tout cela, je vous l'accorde.

J'avais déjà une certaine aptitude à conserver et récupérer certaines "bricoles" et voilà que je découvre qu'en apiculture (amateur + souvent) c'est le monde de la débrouille, de la récup' (il suffit de voir sur les forums ce que certains réussissent à faire avec une machine à laver pour devenir une centrifugeuse à miel, hallucinant !), un coup d'oeil à Frank qui se débrouille pas mal aussi dans son genre ;-)

Encore une facette de cette activité qui me plait bien, surtout dans l'esprit respect de l'environnement, dans notre monde fait de gâchis permanent au nom de la consommation effrénée.

C'est ainsi que j'ai recyclé :
  • Des ourdis du propriétaire précédent (maison de 1967 quand même..) comme support de ruches
  • Du fil de fer pour des cerclages des ourdis
  • Des poteaux de clôture en bois devenus trop court (base pourrie)
  • Des chutes de lattes pour toiture
  • Des palettes en bois pour être au sec dans les paturages (pour Cédric, moi c'est le jardin)
  • Des chutes de contreplaqué "marine" (ex-caisse de mon labrador pour mon ex-voiture)
  • Des chevilles de kit de montage (meubles Ik..)
  • Le transfo -chargeur de batterie de "feu" mon père (6 ou 12 volts)
  • Des boites en polystyrène (un autre post que je prépare)
  • Mon vieil appareil de pyrogravure plus utilisé depuis 15 ans
  • Des pavés en trop issus de mon entrée de garage
  • Des vis et des clous bien entendu, et de vieux pinceaux
  • Et même la propolys grattée sur les vielles ruches, dissoute dans de l'alcool qui venait de ma mère (bidon de 5l d'alccol à 90°c) ceci afin de modifier l'odeur du bois neuf des nouvelles hausses (non, non, ça ne sent plus l'alcool non plus !)
Attention ! Ne pas confondre apiculteur et bidouilleur, les règles d'hygiènes sont toujours là. 
Encore plus maintenant qu'avant avec les infections et parasites qui perturbent les ruches, voir les déciment.
Énormément  d'entre eux (nous) sont plus dans un soucis éco(nomico)logique, comme les abeilles qui vont recycler leur miel, leur cire, entretenir l’intérieur de leur ruche avec la propolys... !

mardi 26 mars 2013

Enfin, nous sommes en 2013

...

Démarches administratives :
  • Demander à sa commune sil il y a des obligations ou interdictions particulières sur l'installation d'un rucher dans la commune. A défaut c'est les dispositions préfectorales qui prévalent.
  • Pour consommer son propre miel exclusivement au sein de sa famille, un numéro "NUMAGRIT" est indispensable, à demander à la chambre d'agriculture locale.
  • Pour vendre, ou donner son miel à des tiers, il est obligatoire d'avoir un numéro de SIRET (chambre d'agriculture) et de déclarer son rucher (pour les Impôts !!)
  • A ce jour, je n'ai toujours pas d'abeilles, mais j'ai déjà mon numéro de Siret ;-(( , évidemment je compte vous faire goûter le miel de Wattignies !
Travaux au sec :

Avec les quelques jours de beau temps de ce début d'année (on les compte sur une main !!!), je suis retourné chez notre fournisseur de matériel local pour acheter 2 hausses supplémentaires, du fil, des cadres de corps, de hausses, des cires, une roulette Zig Zag (pour tendre les fils).
J'ai aussi investi dans un petit chalumeau pour désinfecter mes ruches.
Je vais pas dire qu'elles sont neuves, mais elles ont retrouvé un air de jeunesse, non ?
Comme les abeilles reconnaissent les formes géométriques(si, si c'est vrai), j'ai baptisé les ruches avec les initiales de mes trois filles.
Si la saison se passe bien, Inch Allah, il se peut qu'une quatrième fasse son apparition, se sera l'initiale de mon fils alors ! 

Et pour l'anniversaire d'Isabelle, je lui ai offert une combinaison de protection pour m'accompagner au milieu de mes futures butineuses.

Marie m'a déjà averti qu'elle aussi viendra me seconder dès que possible avec la combi de sa mère !

lundi 25 mars 2013

Que se passe-t-il en 2012 ?

Mes démarches en fin 2012 pour me lancer dans l'aventure...

Prendre connaissance du monde de l'apiculture :
  • Trouvez un "parrain" apiculteur et le suivre dans ses interventions auprès de ses ruches, la saison étant en retard, je trépigne...
  • Lire, beaucoup, sans limitation. Il existe beaucoup de livres abordant l'apiculture selon les expériences de l'amateur comme du professionnel. La "Bible" est l'édition de Rustica.
  • S'inscrire dans un rucher école afin de parfaire cette formation pratique (pour moi c'est peut-être pour 2014 les places sont limitées auprès de Mr Demarcq - Rucher du Héron à Villeneuve d'Ascq)
  • Explorer tout ce qu'internet recèle comme informations, vidéos, expériences... On découvre les apiculteurs du monde entiers, leurs habitudes, leurs déboires, les problèmes mondiaux sur la santé des avettes (abeilles)

Aborder le matériel :
  • Avec Cédric, je suis allé chez "Bij..." en Belgique, le plus gros fournisseur du coin dans "tout" ce que l'apiculture peut avoir besoin ou fournir (et même ce qui ne sert à rien...)
  • Un enfumoir, une veste de protection, des gants pour démarrer et un essaim en commande avec une jeune reine pour avril 2013 environ.
  • Cédric m'a trouvé 3 ruches Dadant 12 cadres d'occasion (aucune idée de leur âge, plus de 10 ans c'est sur...) . En fait il existe autant de sortes de ruches que de pays dans le monde...
  • Puis j'ai commencé à filer mes cadres de corps, de hausses, posé les cires, nettoyé les ruches, désinfecté, poncé, lasuré, réparé...
  • Avec la chance d'avoir un grand jardin, j'ai pu préparer un espace réservé pour les ruches.
Ruches à l'arrivée novembre 2012

Chouette, le Père Noël m'a apporté de nouveaux bouquins sur l'apiculture  ;-)
Quelques mois en arrière... 2012,

Voilà bien des années que le monde des abeilles m'attire.

Déjà petit, avec mes parents, nous allions faire notre stock de miel pour l'année dans les Ardennes, les vacances en pleine nature entre forêts, églises et Histoire.

Comme me le fait remarquer ma fille ainée, à chaque fois que l'on visite une région, un village, un pays, j'ai toujours fait un pas vers l'apiculture.
Par ici c'est la visite d'une miellerie, par là c'est l'étal d'un apiculteur dans le marché...

Sri Lanka, en forêt, un morceau de rayon d'abeilles sauvages



Dans certains pays que nous avons visité, j'ai tout fait pour que l'on me trouve du miel local et le plus naturel qui soit (Maroc, Portugal, Russie, Mauritanie, Sri Lanka...)
Sri Lanka, Essaim d'abeilles sauvage


 









Sans m'en rendre compte, au delà des saveurs et des couleurs je ne m'expliquai pas cette magie de la nature à donner de si bonnes choses.

Il a fallu que ma femme rencontre un nouveau collègue et apiculteur pour que tout se déclenche.

Je n'ai pas été aux abeilles, elles sont venues à moi !

Je me lance, merci Cédric