mercredi 27 mars 2013

L'apiculture amateur ou l'art de la récupération

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme "Antoine Laurent de Lavoisier

Parfois on se demande pourquoi on garde certaines choses ?

On se dit que cela pourrait bien servir un jour.

Seulement il faut encore savoir quoi et où l'on a stocké, un bout de plastique de telle taille, des bracelets de caoutchouc tellement grands que ça ne pourra pas servir pour l'école, un bout de fil de fer  de 475cm parce que l'on a eu besoin de 25cm, les restes des kits de montage des meubles (IK.. et autres), des planches, des vis, des clous et même des outils...

Et voilà qu'au détour d'une nouvelle activité, on a besoin de ... 
Bon sang mais c'est bien sur ! j'ai rangé un truc comme cela dans un coin de mon fouillis ou dans une boite sur telle étagère ! OK, il faut de la place pour tout cela, je vous l'accorde.

J'avais déjà une certaine aptitude à conserver et récupérer certaines "bricoles" et voilà que je découvre qu'en apiculture (amateur + souvent) c'est le monde de la débrouille, de la récup' (il suffit de voir sur les forums ce que certains réussissent à faire avec une machine à laver pour devenir une centrifugeuse à miel, hallucinant !), un coup d'oeil à Frank qui se débrouille pas mal aussi dans son genre ;-)

Encore une facette de cette activité qui me plait bien, surtout dans l'esprit respect de l'environnement, dans notre monde fait de gâchis permanent au nom de la consommation effrénée.

C'est ainsi que j'ai recyclé :
  • Des ourdis du propriétaire précédent (maison de 1967 quand même..) comme support de ruches
  • Du fil de fer pour des cerclages des ourdis
  • Des poteaux de clôture en bois devenus trop court (base pourrie)
  • Des chutes de lattes pour toiture
  • Des palettes en bois pour être au sec dans les paturages (pour Cédric, moi c'est le jardin)
  • Des chutes de contreplaqué "marine" (ex-caisse de mon labrador pour mon ex-voiture)
  • Des chevilles de kit de montage (meubles Ik..)
  • Le transfo -chargeur de batterie de "feu" mon père (6 ou 12 volts)
  • Des boites en polystyrène (un autre post que je prépare)
  • Mon vieil appareil de pyrogravure plus utilisé depuis 15 ans
  • Des pavés en trop issus de mon entrée de garage
  • Des vis et des clous bien entendu, et de vieux pinceaux
  • Et même la propolys grattée sur les vielles ruches, dissoute dans de l'alcool qui venait de ma mère (bidon de 5l d'alccol à 90°c) ceci afin de modifier l'odeur du bois neuf des nouvelles hausses (non, non, ça ne sent plus l'alcool non plus !)
Attention ! Ne pas confondre apiculteur et bidouilleur, les règles d'hygiènes sont toujours là. 
Encore plus maintenant qu'avant avec les infections et parasites qui perturbent les ruches, voir les déciment.
Énormément  d'entre eux (nous) sont plus dans un soucis éco(nomico)logique, comme les abeilles qui vont recycler leur miel, leur cire, entretenir l’intérieur de leur ruche avec la propolys... !

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